Le Rosé, la couleur de l'été
Soleil, piscine, barbecue… le rosé est le partenaire idéal de tous les rassemblements estivaux. Toujours rafraîchissant, il se marie facilement avec des plats simples, les plats du monde, les grillades et les apéritifs. Ce vin, très apprécié des français, trouve toujours sa place autour d’un bon repas. Vous avez envie d'en savoir un peu plus sur le rosé, sur son processus de vinification ?
Copains comme Raisins répond à toutes vos questions dans cet article !
LA COULEUR du rosé
Le vin rosé est produit à partir de raisins rouges qui peuvent également être assemblés à des raisins blancs. Les cépages : la syrah, le cinsault, le grenache, le gamay, le pinot noir… Tout dépend des régions viticoles et de leurs cépages.
La couleur du vin rosé lui vient de la peau des raisins rouges. En effet, dans le raisin rouge, seule la peau est colorée, la pulpe est elle incolore. La couleur rosé vient donc du temps de contact entre la peau et le jus : la macération. Plus la macération sera longue, plus la couleur du vin sera soutenue. Cette phase permet également d’extraire les arômes du rosé. En fait, la vinification du rosé suit le même processus que celle du vin rouge, en beaucoup moins long !
COMMENT PRODUIT-on du rosé ?
Pour la production du rosé, trois techniques sont majoritairement utilisées : le pressurage direct, la macération et la saignée. Ces techniques permettent de produire des vins au profil bien différents en terme de couleur, mais aussi d’arômes.
Le rosé de pressurage : cette technique consiste à presser directement les grappes de raisins, sans macération au préalable. Le pressurage se fait de manière lente afin d’extraire légèrement la couleur et les arômes, le jus obtenu sera alors de couleur pâle. Les vins de pressurage direct sont généralement plus clairs que les rosés de macération et les rosés de saignée.
Le rosé de macération : cette technique consiste à laisser macérer les raisins quelques heures (entre 2h et 20h), jusqu’à ce que la couleur obtenue convienne aux attentes du vigneron. A ce moment là, le moût sera pressé afin de séparer les jus, des pellicules.
Le rosé de saignée : cette technique consiste à soutirer, quelques heures après le début de la cuvaison, 5 à 15% de la cuve. Après fermentation alcoolique, ce vin deviendra du rosé puisque la faible durée de macération lui aura apporté une couleur rosée. Le reste de la cuve continuera sa cuvaison et deviendra du vin rouge.
Le Rosé d’assemblage : Le rosé d’assemblage est, pour les AOP, une technique autorisée seulement en AOP Champagne. Le rosé d’assemblage, consiste à assembler du vin rouge et du vin blanc afin d’obtenir une couleur rosée. Avant la prise de mousse, il est possible d’ajouter 5 à 20% de vin rouge, qui apportera la couleur rosée ainsi qu’un profil aromatique différent. Le vin rouge ajouté doit obligatoirement être un vin rouge produit dans l’aire d’appellation de la Champagne.
A savoir : même si c’est la technique la plus répandue, tous les Champagnes rosés n’appliquent pas cette technique. Les vignerons champenois produisent également des champagnes rosés de macération.
LE rosé EN FRANCE
Une des régions viticoles dans laquelle la production de vin rosé est une spécialité est la Provence. Cette appellation est reconnue dans le monde entier pour ses vins rosés. Elle est d’ailleurs la 1ère région de France en production de vin rosé : 150 millions de bouteilles AOC en 2020, 38% de la production nationale et 4.2% des vins rosés du monde.
La France est le premier producteur de rosé au monde avec une production de 6,4 millions d’hectolitres et nous en serions également le pays le plus consommateur !
En France, d'autres régions sont également réputées pour leurs vins rosés telles que la Loire, le Languedoc Roussillon ou encore le Rhône qui a une AOP entièrement dédiée à la production de vin rosé, Tavel. ,
Assez parlé de rosé, place à la dégustation ! Copains comme Raisins vous a sélectionné de jolies bouteilles de rosé pour vous accompagner cet été !
